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Ceci est la page spéciale révisions et approfondissement de Français pour les 1ères du LFAY.
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06.11.2006
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26.06.2009

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BD et biographique

BD et biographique

Publié le 11/11/2006 à 12:00 par Christine
I- Présentation du genre autobiographique en bande dessinée

Ce thème est intéressant car il est symptomatique d'une orientation récente de la bande dessinée. De plus, il est en relation directe avec les programmes de français en 3e et en 1e.

1- Définition générale du genre de l'autobiographie

- Définition : une autobiographie est le récit rétrospectif qu'un auteur fait de sa propre vie. Il reconstruit sa vie vécue pour en faire une vie écrite.

- Genres proches :

. en écrivant des confessions, l'auteur avoue ses fautes ou ses erreurs. Il prétend à la sincérité absolue, cherche à se justifier, à s'expliquer ;
. le journal intime, les correspondances et les carnets (de voyage… comme ceux de Ferrandez ou de Sfar, par exemple) peuvent être considérés comme des fragments d'autobiographie mais ils n'en ont pas le recul. Ils sont écrits jour après jour, on peut y trouver de nombreuses répétitions, la structure peut être lâche ou même absente. Dans le cas du journal intime et des carnets, le destinataire n'est autre, a priori, que l'auteur. La sincérité et l'analyse sont immédiates, l'introspection domine ;
. dans des mémoires, l'auteur présente des événements historiques dont il a été acteur ou témoin. Il vise à une certaine objectivité et raconte des événements qui peuvent être extérieurs à sa vie. En bande dessinée, on peut citer Maus, de Art Spiegelman, et Persépolis, de Marjane Satrapi ;
. les souvenirs sont plus fragmentaires (exemple : Tante Henriette, d'Isabelle Dethan) ;
. les récits de vie ne sont pas écrits par la personne elle-même qui raconte sa vie, mais par un écrivain qui rédige le texte ;
. dans le roman autobiographique (auto-fiction), l'identité entre le personnage, l'auteur et le narrateur n'est plus assurée, le pacte n'est plus garanti, la vérité peut être déformée. L'autobiographie est travestie, le portrait est issu de la fiction. Blutch raconte les déboires d'un illustrateur dans l'entre-deux-guerres, Blotch, qui travaille (comme Blutch) dans un journal appelé Fluide Glacial. Les différents personnages mis en scène portent le nom de véritables dessinateurs de Fluide. Davodeau, dans Rural, un reportage dessiné sur la vie d'agriculteurs, montre l'instabilité de la frontière quand il précise que la réalité des faits est respectée mais qu'il a dû resserrer certains épisodes pour la nécessité de la narration.
- Thèmes récurrents : enfance (naissance, généalogie, portrait des parents, souvenirs scolaires…), souvenirs de lectures, premières fois (amours…), échecs, réussites, naissance de la vocation littéraire ou de dessinateur…

2- Bref historique du genre autobiographique en bande dessinée

- Le genre est déjà développé dans les années 70, notamment aux États Unis avec l'underground américain. Ses principaux représentants sont : Crumb (Uncle Bob's mid-life crisis, Mes femmes), Harvey Pekar (scénariste de American splendor, depuis 1976), Art Spiegelman (Maus), Will Eisner (Voyage au cœur de la tempête, ~ 80). Avec l'arrivée de nouveaux auteurs, on assiste à un étalage de la vie intime et à l'omniprésence du sexe: Chester Brown, Julie Doucet (Dirty Plotte), Joe Matt (Peep Show).- Keiji Nakazawa (Gen D'Hiroshima), Carlos Gimenez (Paracuellos), Cabanes (Colin Maillard) : trois œuvres d'inspiration autobiographique mais la ligne de partage entre composition et stricte réalité est difficile à définir.

- Ce genre est caractéristique du renouveau de la bande dessinée en France ces 10 dernières années, avant tout chez des petits éditeurs dits indépendants (L'Association, ego comme x, Atrabile, Les Requins Marteaux, etc.) : cf. bibliographie. Le développement du genre autobiographique est lié à un tournant dans la bande dessinée en France :

. évolution des thématiques : dans un désir de reconnaissance du 9e art, le genre de l'autobiographie permet de recentrer la bande dessinée sur l'auteur, sur l'artiste, et donc sur le réel. Parler de soi, c'est parler des autres, mais aussi parler de son art et le légitimer.
. évolution du public, plus adulte.
. évolution des codes (émancipation par rapport aux codes traditionnels, renouvellement : refus des stéréotypes, des idéogrammes, du cinéma de papier et des effets spéciaux, des ruptures de perspective, des lois psychologiques (exemple : les personnages peuvent être de différentes tailles) ; la signification prime sur le réalisme, la lisibilité sur l'esthétique, ce qui entraîne une certaine sobriété et un refus de la "belle image".
3 - Les enjeux

- Pour l'auteur, les raisons qui président au projet littéraire de dessiner une autobiographie sont multiples. Elles peuvent correspondre à :

. un mode d'expression, une pratique de vie intérieure.
. un questionnement sur sa propre vie : c'est un travail d'élucidation qui permet de mieux se connaître, de donner une cohérence à sa vie, d'en chercher le sens, d'analyser son évolution (cf. Philippe Dupuy : Ce que j'ai personnellement gagné avec ce journal [Le Journal d'un album], c'est que ces questions ne m'intéressent plus. Elles ne débouchent sur aucune "vraie" réponse. Et je m'en réjouis.).
. un désir de ressusciter des souvenirs personnels et des émotions (catharsis, autojustification…).
. un désir de laisser une trace, de laisser un portrait de soi-même à la postérité.
. un désir de transmettre une expérience.
. un désir de dénoncer des injustices (cf. Garduno, en temps de paix, de Philippe Squarzoni, préfacé par Ignacio Ramonet du Monde Diplomatique).
. un désir de témoigner sur des événements historiques.
. une façon de trouver une matière narrative (cf. Montaigne : Je suis moy-même la matière de mon livre), le moteur du récit (cf. F. Boilet : Mon album le plus autobiographique est "36 15 Alexia", où seuls quelques éléments sont adaptés. Mais là aussi, l'autobiographie au premier degré n'est pas une fin en soi, je l'ai avant tout conçue comme un des moteurs du récit. En fait, ce n'est pas l'autobiographie qui m'obsède, mais bien ce que François Truffaut appelait "la vérification par la vie". Difficile de trouver formule plus lumineuse.).
Le problème du nombrilisme : se raconter se transforme facilement en acte d'exhibitionnisme ou d'autocomplaisance. La dérive menace toujours, particulièrement en bande dessinée. Pourtant, en littérature, Rousseau, Duras, Sartre et beaucoup d'autres ont donné à l'autobiographie ses lettres de noblesses. Certains vont même très loin dans l'impudeur (cf. Miller). Que la bande dessinée s'empare à son tour de ce genre est donc tout à fait normal.

- Pour le lecteur : il existe une sorte de contrat entre l'auteur et le lecteur : l'auteur s'engage à dire la vérité et invite le lecteur à juger de l'authenticité de ce qu'il raconte (c'est le pacte autobiographique définit par Philippe Lejeune). L'auteur raconte cependant ses souvenirs d'un point de vue interne donc subjectif : il peut par exemple opérer une sélection dans ses souvenirs. Il est de plus très difficile d'atteindre l'objectif de vérité :

. bien se connaître n'est pas facile.
. les souvenirs peuvent se déformer avec le temps.
. tout raconter est impossible, et choisir, c'est trahir la vérité.
. écriture et dessin transforment les choses en les transposant.
En tout état de cause, aborder une œuvre autobiographique implique une attente et un acte de lecture spécifiques. Dans le cas de la bande dessinée, la représentation elle-même pose problème : quelle est l'importance de la ressemblance au réel ? Fabrice Neaud (dans son Journal) ou Philippe Squarzoni (Garduno, en temps de paix) choisissent un style réaliste où lieux et personnes sont immédiatement reconnaissables. David B. (dans L'Ascension du Haut Mal) adopte un graphisme très stylisé qui privilégie une forme esthétique, et Guy Delisle (dans Shenzen) opte pour un dessin schématique qui favorise le récit. Dans ce dernier exemple, le réalisme se trouve dans la forme de narration, non dans le graphisme.

II- Engagement et distanciation dans l'autobiographie en bande dessinée

L'expression de soi donne un rôle central à l'énonciation, c'est-à-dire à la position de la personne par rapport au récit, qui oscille entre deux pôles, d'un côté l'engagement du sujet dans sa représentation et de l'autre la distanciation.

1- La personne :

Emploi de la 1e personne du singulier, implication ou engagement (opinion, conviction, émotion). Mais l'intérêt pour le lecteur est dans la dimension universaliste de l'expérience vécue et racontée : cf. Tout homme porte en soi la forme entière de l'humaine condition, et Philippe Dupuy (-Berbérian) : L'important dans l'autobiographie n'est pas ce qu'elle dévoile, mais l'écho qu'elle trouve chez celui ou celle à qui elle s'adresse. Animée ou fixe, l'image pose la question de la représentation de l'auteur-narrateur : s'il est présent dans l'image, on n'a plus affaire à une focalisation interne stricte, qui est pourtant la condition première de toute autobiographie. Un nouveau code est ainsi adopté.

2- Le temps :

Oscillation entre passé et présent, l'autobiographie se caractérise par un va-et-vient entre le temps du souvenir coupé de la situation d'énonciation et le présent de l'écriture-dessin. En bande dessinée, ces différents niveaux temporels peuvent être explicités par le texte des encadrés (passé simple et imparfait d'une part, présent d'énonciation ou passé composé d'autre part) ou par des codes graphiques (jeu de couleurs, cadre des vignettes, etc.).

3- Récit et discours

L'alternance du narratif et de l'analytique (cf. Becket : Du coin de l'œil, dit Molloy, je surveille, je surveille la main qui écrit). L'auteur peut s'identifier à ce qu'il raconte ou prendre de la distance : il intervient alors pour commenter ce qu'il est en train de raconter, alterne récit et analyse. Distanciation et détachement (objectivité, distance critique, dérision, ironie, humour) apparaissent dans le discours mais aussi dans le traitement graphique ou même l'ajout d'éléments a priori extérieurs à la situation. "Pierre Wazem, tout en restant fidèle aux événements réels, aime s’amuser avec ses souvenirs. Le pingouin est là pour alléger le sujet plutôt tragique de l’histoire, celui d’un abandon de Wazem enfant par une mère déchirée. Les oreilles de souris pour rendre hommage au grand Art Spiegelman et à son Maus. Des libertés qui font toute la différence entre une autobiographie plate et une histoire inspirée, qui ne quitte jamais le ton accompli de la drôlerie poignante."

4- L'acte d'énonciation :

- les marques d'énonciation permettent de situer temps, lieu et personne. Elles sont présentes dans le texte (encadrés ou bulles) comme dans le dessin ;

- la mise en forme, (re)construction, (re)formulation (cf. Robegrillet : Je ne transcris pas, je construis, in Pour un nouveau roman). Marjane Satrapi revendique la réalité du travail de scénario dans l'autobiographie : Je n'ai pas inventé les choses, mais je ne raconte pas mon quotidien non plus. Sur un millier de souvenirs que j'ai, j'en prends 30 qui vont intéresser le lecteur. Dans certains cas, le scénario éclaté, en tranches discontinues s'oppose au récit traditionnel. Il correspond souvent à la quête de soi du narrateur (cf. Éloge de la poussière, de Baudoin ou Garduno, en temps de paix, de Philippe Squarzoni) ;

- la matérialité : reproduction de photos, de textes, de croquis, de dessins, de fax, etc. Cf. : Éloge de la poussière, de Baudoin ;

- le réalisme et le rôle de la métaphore : l'image en contrepoint souvent symbolique éclaircit le propos, l'intensifie ou au contraire le détourne par une prise de distance humoristique. Cf. Genette : Le récit en dit toujours moins qu'il n'en sait, mais il en fait souvent savoir plus qu'il n'en dit (Figures III). Cf. aussi Frederik Peeters, auteur du magnifique Pilules bleues : Je me dis qu'il ne faudra pas faire de dialogue tout du long - donc trouver une astuce narrative, aérer la mise en pages à venir pour varier l'espace, choisir une métaphore pour dire telle chose car c'est de cette manière que ça pourra passer, par exemple l'épisode du mammouth à la fin du livre.

Conclusion

Ces lignes tirées d'une chronique du Margouillat s'intéressent à l'autofiction mais sont tout aussi valables pour la bande dessinée autobiographique : "On peut donc lire ces superbes albums comme autant de tentatives réussies de parler de soi, mais aussi, et c'est l'aspect le plus moderne, de parler de la bande dessinée comme d'un art narratif prodigieusement riche. Blutch, Blain et Sfar n'ont pas renié les potentialités du récit, même celui d'aventures, qui ont fait le succès populaire de la bande dessinée, mais ils ont su y ajouter leurs propres interrogations, sur l'amour - trois héros amoureux – sur leur art – trois héros dessinateurs - et finalement sur la vie." Introspection, questionnement de soi, récit : la bande dessinée autobiographique concilie ces trois aspects, et c'est certainement l'une de ses plus grandes séductions.

Bibliographie sélective par Laurent Guyon Mise à jour juin 2005

Classés par nom d'auteur
L'Ascension du Haut Mal, de David B. (Éditions l'Association)
David B. raconte son enfance marquée par la maladie dont souffre son frère, atteint d’épilepsie. Noir et blanc très stylisé, proche parfois de l’expressionnisme.

Éloge de la poussière, de Baudoin (Éditions l'Association)
Évocation de moments du passé de l’auteur en lien avec sa mère, âgée et avec qui Baudoin ne parvient plus à communiquer. Beau message d’espoir. Graphisme de recherche où alternent dessin réaliste, planches éclatées, esquisses, etc.

Le Val des ânes, de Matthieu Blanchin (Éditions ego comme x)
Une enfance dans un village agricole. Dessin à l’encre dynamique

Mariko parade, de Frédéric Boilet et Kan Takahama (Éditions Casterman)
L’auteur-dessinateur-photographe fait un séjour photo sur une petite île du Japon avec son modèle et amie Mariko. Petits riens quotidiens et érotisme, réflexions sur l’amour, l’étranger, le Japon, etc.

Colin-Maillard, de Max Cabanes (Éditions Casterman)
Récits d’enfance et d’adolescence, en couleur directe, d’un illustrateur hors pair.

Paroles de taulards, Paroles de taule, 2 collectifs scénarisés par Corbeyran (Éditions Delcourt)
25 évocations du monde de la prison au ton juste.

Mes femmes, de Crumb (Éditions Albin Michel)
Évocation de ses relations avec les femmes par le chef de file de l’underground américain.

Shenzen, de Guy Delisle (Éditions l'Association)
Récit d’une année passée par l’auteur dans une ville industrielle chinoise, avec toutes les difficultés à communiquer posées par des langues et des cultures différentes. Dessin schématique.


Journal d'un album, de Dupuy et Berberian (Éditions l'Association)
A la façon du Journal des Faux-monnayeurs de Gide, les auteurs racontent une période de leur vie de dessinateurs de bande dessinée.

Changements d'adresses, de Julie Doucet (Éditions l'Association)
Rencontres, pensées, fantasmes d’une jeune Québécoise où subversion, provocation et exhibition ont la part belle.

Daddy's girl, de Debbie Drechsler (Éditions l'Association)
La vie de Lily, de l’enfance jusqu’à l’adolescence, en une succession de tableaux. Thème central, l’inceste est traité de manière à la fois crue et juste.


Pirouette, de Charles Dutertre

Visitez la page consacrée à cet album


Voyage au cœur de la tempête, de Will Eisner (Éditions Comics USA)
La jeunesse de l’un des grands dessinateurs de bande dessinée américains, auteur du Spirit. Noir et blanc qui joue sur les différents découpages de la planche.

Mon dernier jour au Vietnam. Mémoires, de Will Eisner (Éditions Delcourt)
Six récits du temps où Will Eisner visitait les armées au Vietnam et en Corée. Beau dessin et courtes évocations des soldats dans la guerre, sans scènes violentes, avec parfois la dérision nécessaire pour maintenir à distance l'émotion.

Paracuellos, de Carlos Gimenez (Editions Audie)
L’enfance de l’auteur dans un orphelinat de l’Espagne franquiste.

Les Mangeurs de cailloux, de Jean-Luc Loyer (Éditions Delcourt)
Épisodes de l’enfance de l’auteur dans une ville minière du Nord. Dessin noir et blanc naïf.

Livret de Phamille, de Jean-Christophe Menu (Éditions l'Association)
Évocations autobiographiques sur les thèmes de la famille et la paternité.

Sainte famille, de Xavier Mussat (Éditions ego comme x)
La jeunesse de l’auteur, marqué par la séparation de ses parents.

Journal, de Fabrice Neaud (Éditions ego comme x)
Journal intime relatant les difficultés de vivre d’un jeune homme. Style noir et blanc réaliste.


Pilules bleues, de Frédérik Peeters (Éditions Atrabile)

La rencontre amoureuse de l’auteur et d’une jeune femme séropositive, avec tous les doutes et les questions qu’entraîne la maladie. Témoignage d’une grande force.
A noter, à la suite de l’album, la publication d’un « carnet de grossesse », magnifique relation au jour le jour des joies et des doutes liés à la venue au monde d’un enfant, qui plus est lorsque la mère est séropositive (Onomatopées, Cadrat Éditions).


Montserrat, souvenirs de la Guerre Civile de Julio Ribera


Visitez la page consacrée à cet album


Clichés Beyrouth 1990, de Ricard, Ricard et Gaultier (Éditions Les humanoïdes associés)
Témoignage de deux frères qui passent trois semaines au Liban pendant la guerre, en 1990.


Persepolis, de Marjane Satrapi
(Éditions l'Association)


La jeunesse de l’auteur à Téhéran durant la Révolution islamique et la guerre Iran-Irak, avec un intervalle de quatre années d’exil en Autriche (4 volumes).
A lire aussi :


Autobiographie et bande dessinée : "Persépolis", de Marjane Satrapi (tome III), par Laurent Guyon, un article publié dans l'École des lettres n°9 de l'année 2004/2005.


Maus, de Art Spiegelman (Éditions Flammarion)

Le père de l’auteur, un juif rescapé des camps nazis, raconte son histoire. Spiegelman évoque ses relations difficiles avec son père. Dessin noir et blanc simplifié où les Juifs sont représentés en souris, les Nazis en chats. Cet album a eu un retentissement international.

Garduno, en temps de paix, de Philippe Squarzoni (Éditions Les Requins Marteaux)
Les questionnements d’un jeune homme membre d’ATTAC. Dessin noir et blanc réaliste.

Blankets, manteau de neige, de Craig Thompson (éditions Casterman)
Premier amour d’un adolescent américain étouffé par l’omniprésence de la religion.

Approximativement, de Lewis Trondheim (Éditions Cornélius)
Tranches de vie où l’auteur se représente en oiseau, avec humour et profondeur tout à la fois.




Sentiers battus et Pour une poignée de polenta, de Vincent Vanoli (éditions ego comme x)

Visitez la page consacrée à ces albums


Promenade(s), de Pierre Wazem (Éditions Atrabile)
Retours de l’auteur sur son enfance, sa mère, etc. où il se dessine avec des oreilles de souris (référence à Maus)

Bd et C.D.I. - Site des documentalistes de l'académie d'Amiens